27 mai - 26 août 2018
Shanghai, Chine
Shanghai, Chine
La Galerie Dumonteil est fière de présenter ‘Beauté Animale’, la première grande rétrospective en Chine de l'Artiste internationalement reconnu, Daniel Daviau, marquant également le 10ème anniversaire de l'espace de Shanghai. L'exposition se déroule dans deux lieux, l'espace de la galerie et Xiyunlou, nouveau centre commercial créé dans le district de Jiading. Elle comprend jusqu'à 40 sculptures représentant la figure animale aux dimensions variées, qui mettent en valeur l'originalité et la maîtrise des techniques de l'Artiste. Trente-trois pièces non-monumentales sont présentées à la galerie, tandis que six sculptures monumentales sont exposées à Xiyunlou.
Les animaux ont toujours été un thème important dans l'histoire de l'art - des représentations vivaces d'une seule ligne des grottes préhistoriques de Lascaux aux imageries subjectives des animaux de l'époque médiévale, en passant par la création révolutionnaire axée sur les animaux pendant la Renaissance. Depuis le XIXème siècle, la France a accueilli de nombreux maîtres de l'art animalier apportant de nouvelles possibilités au thème. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale a révélé la sauvagerie et la brutalité des humains à une échelle sans précédent, obligeant de grands maîtres tels que Rembrandt Bugatti et François Pompon à rompre avec la tradition et à montrer la sensibilité et la fragilité des animaux, confrontant l’ « humanité » de l’animal avec la « bestialité » humaine. S’appuyant sur ses prédécesseurs, Daniel Daviau tente de décrire les caractéristiques des différents animaux avec son langage unique et son humour. À travers la perspective humaine cachée dans ses œuvres, il nous met également au défi de confronter le rôle des individus dans un environnement naturel, primitif et face à la survie des animaux, soulevant des préoccupations pour un monde plus équilibré.
Afin de présenter de la manière la plus complète le travail de Daniel Daviau au public chinois, Partie I - Galerie Dumonteil se compose d'œuvres non-monumentales relatant la carrière de l'Artiste au cours des trois dernières décennies, de ses premières œuvres au plus récent « Singe doré » (2018) spécialement dédié au public chinois, avec plusieurs œuvres dont éditions sont épuisées. Parmi les six pièces monumentales exposées dans la Partie II - Xiyunlou, la série tant appréciée des Hippos, comprenant l’« Hippopotame » (2013), « Barnaby » (2017) et « Titipo » (2016), sera exposée comme un ensemble complet pour la toute première fois.
Pourquoi les animaux?
Daniel Daviau est né à Sarlat, une ville historique du sud-ouest de la France et a grandi dans une ferme près de la rivière Dordogne, il était entouré de divers animaux de la ferme. Cette expérience de la vie à la campagne lui a enseigné la précieuse leçon de respecter la nature, ce qui deviendra plus tard son émotion et guidera sa pratique artistique.
Au début de sa carrière de sculpteur, les œuvres de Daniel Daviau sont proches du naturalisme, s'inspirant d'une plante, d'une pierre, d'un bonsaï en pot et reproduisant la source de la vie. Quelques temps plus tard, il fut captivé par sa propre passion pour les animaux, ce qui a naturellement orienté son domaine de prédilection. Ses émotions ont toujours été subordonnées à une longue tradition d'art animalier, des grottes préhistoriques de Lascaux aux maîtres des XIXème et XXème siècles : Barye, Bugatti, Sandoz, Pompon, Guyot ... Il est également clair que les créations de l'Artiste sont étroitement liées à l'anatomie et la zoologie et qu’il a fait des recherches méticuleuses sur l'art animalier. Et pourtant, tout cela n'explique pas tout à fait la qualité immédiatement reconnaissable des sculptures animalières de Daniel Daviau - sensibles, fortes et originales, avec des lignes pures et une élégance sobre. Nous pouvons peut-être trouver des réponses dans les aspects techniques aussi bien que dans les œuvres elles-mêmes.
Vision unique et compétences inégalées
On peut facilement percevoir l'amour pur de l'Artiste pour ses modèles, mais on néglige souvent que l'expression et la gestuelle des animaux ne viennent pas des «bêtes» elles-mêmes, mais de la vision de l'Artiste. Daniel Daviau s'est inspiré d'animaux rarement sculptés, tels que l’«Ornithorynque» (2011), « Maki et son petit » (2001), « Tamarin » (1999), etc… Il utilise un style personnel pour intégrer les formes de différents animaux et traduit son langage en une expression douce et pleine d'esprit. Par exemple, il donne à l' « Hippopotame » une apparence douce, paisible et bien intentionnée que les enfants veulent embrasser, tandis que le « Rhinocéros » (1993) apparaît comme un guerrier dont le regard ferme reflète son inévitable extinction. Le « Bison d’Amérique » (1995) et l’« Élan du Canada » (1997) sont montrés dans des poses fermes et intrépides, prêts à défier à tout moment les menaces quotidiennes que posent la nature et l'humain. Il ne s'intéresse aux animaux populaires que lorsqu'il découvre une expression rarement exprimée dans les versions existantes ou bien s’il est contraint par l'envie de le faire, ce qui était le cas de la « Grosse Lola » (2014), un chat potelé au regard sérieux et assis dans une pose pleine d’humour.
En 2010, Daniel Daviau a élargi l’ensemble de son Œuvre avec des sculptures monumentales grandeur nature. La première pièce a été commandée par un collectionneur de l’Artiste - attirant l'attention de fondations culturelles, du domaine public et des collections privées. Parmi eux, le « Rhinocéros » (2010) a été exposé à Xintiandi, Shanghai, tandis que l’« Élan du Canada » (2015) a été présenté à Statue Square à Hong Kong et que la « Girafe » (2013) a gagné la médaille d'or de la Société Nationale des Beaux-Arts. Quelques exemplaires des sculptures monumentales ont déjà trouvé leur résidence permanente en Chine, y compris Xiyunlou à Shanghai et Deji Plaza à Nanjing.
Diplômé en sculpture, Daniel Daviau a travaillé comme assistant chez le sculpteur français Haïm Kern et a pratiqué dans la meilleure fonderie de bronze en France. Il est l'un des rares artistes contemporains à comprendre et à maîtriser toutes les techniques de fabrication des sculptures en bronze. Pour lui, le bronze est un matériau noble avec des milliers d'années d'histoire de technique. Il peut donner à un travail une appréciation qui va au-delà de sa propre valeur. Il est également l'un des rares artistes à maîtriser la technique de la « patine», c'est-à-dire l’habilité à travailler la fine couche à la surface du bronze. Il effectue sur mesure la patine de chaque pièce pour que chaque exemplaire devienne unique. L'exceptionnelle sophistication de ses patines les rend inégalées, à une époque où les détails de finition et l’esthétique des œuvres sont malheureusement trop souvent négligés, comme le dit Pierre Dumonteil, fondateur de la galerie, « ses exigences de qualité de réalisation des exemplaires en bronze de ses sculptures démontrent un infini respect de son Œuvre et des Collectionneurs ».
Un univers poétique des animaux
« Les animaux de Daniel Daviau sont curieux, paisibles, gourmands, goguenard, animaux familiers des rêves d’enfants, animaux portant tout le parfum des terres lointaines sinon oubliées, ils vous regardent, nullement inquiets, assurés de leur pérennité et solidement campés chacun selon son caractère ou sa réputation, dans un dessin aussi avare de fioritures qu’il est quintessentiel de son sujet.
La démarche de ce jeune sculpteur, que chaque œuvre nouvelle vient rappeler, est suffisamment singulière pour permettre d’ores et déjà de reconnaître une facture Daviau. »
—— Jacques-Philippe Wapler, Conservateur de la Fondation Edouard et Maurice Sandoz
Nul besoin de préciser combien Daniel Daviau est sensible à l'équilibre de la planète et que ses sculptures mettent l'accent sur la relation entre la nature et l'humain. Bien qu’il soit très heureux que son travail puisse susciter le respect des animaux et de la nature, ceci n'est pas sa mission première. Il fait simplement ce qu'il lui tient à cœur. Et pourtant, ses œuvres sont sûrement des témoignages puissants, exprimant une certaine tendresse et complicité ; elles nous rappellent les liens établis entre les humains et les animaux - non seulement nous partageons notre planète, mais aussi nos « âmes ».
Les animaux ont toujours été un thème important dans l'histoire de l'art - des représentations vivaces d'une seule ligne des grottes préhistoriques de Lascaux aux imageries subjectives des animaux de l'époque médiévale, en passant par la création révolutionnaire axée sur les animaux pendant la Renaissance. Depuis le XIXème siècle, la France a accueilli de nombreux maîtres de l'art animalier apportant de nouvelles possibilités au thème. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale a révélé la sauvagerie et la brutalité des humains à une échelle sans précédent, obligeant de grands maîtres tels que Rembrandt Bugatti et François Pompon à rompre avec la tradition et à montrer la sensibilité et la fragilité des animaux, confrontant l’ « humanité » de l’animal avec la « bestialité » humaine. S’appuyant sur ses prédécesseurs, Daniel Daviau tente de décrire les caractéristiques des différents animaux avec son langage unique et son humour. À travers la perspective humaine cachée dans ses œuvres, il nous met également au défi de confronter le rôle des individus dans un environnement naturel, primitif et face à la survie des animaux, soulevant des préoccupations pour un monde plus équilibré.
Afin de présenter de la manière la plus complète le travail de Daniel Daviau au public chinois, Partie I - Galerie Dumonteil se compose d'œuvres non-monumentales relatant la carrière de l'Artiste au cours des trois dernières décennies, de ses premières œuvres au plus récent « Singe doré » (2018) spécialement dédié au public chinois, avec plusieurs œuvres dont éditions sont épuisées. Parmi les six pièces monumentales exposées dans la Partie II - Xiyunlou, la série tant appréciée des Hippos, comprenant l’« Hippopotame » (2013), « Barnaby » (2017) et « Titipo » (2016), sera exposée comme un ensemble complet pour la toute première fois.
Pourquoi les animaux?
Daniel Daviau est né à Sarlat, une ville historique du sud-ouest de la France et a grandi dans une ferme près de la rivière Dordogne, il était entouré de divers animaux de la ferme. Cette expérience de la vie à la campagne lui a enseigné la précieuse leçon de respecter la nature, ce qui deviendra plus tard son émotion et guidera sa pratique artistique.
Au début de sa carrière de sculpteur, les œuvres de Daniel Daviau sont proches du naturalisme, s'inspirant d'une plante, d'une pierre, d'un bonsaï en pot et reproduisant la source de la vie. Quelques temps plus tard, il fut captivé par sa propre passion pour les animaux, ce qui a naturellement orienté son domaine de prédilection. Ses émotions ont toujours été subordonnées à une longue tradition d'art animalier, des grottes préhistoriques de Lascaux aux maîtres des XIXème et XXème siècles : Barye, Bugatti, Sandoz, Pompon, Guyot ... Il est également clair que les créations de l'Artiste sont étroitement liées à l'anatomie et la zoologie et qu’il a fait des recherches méticuleuses sur l'art animalier. Et pourtant, tout cela n'explique pas tout à fait la qualité immédiatement reconnaissable des sculptures animalières de Daniel Daviau - sensibles, fortes et originales, avec des lignes pures et une élégance sobre. Nous pouvons peut-être trouver des réponses dans les aspects techniques aussi bien que dans les œuvres elles-mêmes.
Vision unique et compétences inégalées
On peut facilement percevoir l'amour pur de l'Artiste pour ses modèles, mais on néglige souvent que l'expression et la gestuelle des animaux ne viennent pas des «bêtes» elles-mêmes, mais de la vision de l'Artiste. Daniel Daviau s'est inspiré d'animaux rarement sculptés, tels que l’«Ornithorynque» (2011), « Maki et son petit » (2001), « Tamarin » (1999), etc… Il utilise un style personnel pour intégrer les formes de différents animaux et traduit son langage en une expression douce et pleine d'esprit. Par exemple, il donne à l' « Hippopotame » une apparence douce, paisible et bien intentionnée que les enfants veulent embrasser, tandis que le « Rhinocéros » (1993) apparaît comme un guerrier dont le regard ferme reflète son inévitable extinction. Le « Bison d’Amérique » (1995) et l’« Élan du Canada » (1997) sont montrés dans des poses fermes et intrépides, prêts à défier à tout moment les menaces quotidiennes que posent la nature et l'humain. Il ne s'intéresse aux animaux populaires que lorsqu'il découvre une expression rarement exprimée dans les versions existantes ou bien s’il est contraint par l'envie de le faire, ce qui était le cas de la « Grosse Lola » (2014), un chat potelé au regard sérieux et assis dans une pose pleine d’humour.
En 2010, Daniel Daviau a élargi l’ensemble de son Œuvre avec des sculptures monumentales grandeur nature. La première pièce a été commandée par un collectionneur de l’Artiste - attirant l'attention de fondations culturelles, du domaine public et des collections privées. Parmi eux, le « Rhinocéros » (2010) a été exposé à Xintiandi, Shanghai, tandis que l’« Élan du Canada » (2015) a été présenté à Statue Square à Hong Kong et que la « Girafe » (2013) a gagné la médaille d'or de la Société Nationale des Beaux-Arts. Quelques exemplaires des sculptures monumentales ont déjà trouvé leur résidence permanente en Chine, y compris Xiyunlou à Shanghai et Deji Plaza à Nanjing.
Diplômé en sculpture, Daniel Daviau a travaillé comme assistant chez le sculpteur français Haïm Kern et a pratiqué dans la meilleure fonderie de bronze en France. Il est l'un des rares artistes contemporains à comprendre et à maîtriser toutes les techniques de fabrication des sculptures en bronze. Pour lui, le bronze est un matériau noble avec des milliers d'années d'histoire de technique. Il peut donner à un travail une appréciation qui va au-delà de sa propre valeur. Il est également l'un des rares artistes à maîtriser la technique de la « patine», c'est-à-dire l’habilité à travailler la fine couche à la surface du bronze. Il effectue sur mesure la patine de chaque pièce pour que chaque exemplaire devienne unique. L'exceptionnelle sophistication de ses patines les rend inégalées, à une époque où les détails de finition et l’esthétique des œuvres sont malheureusement trop souvent négligés, comme le dit Pierre Dumonteil, fondateur de la galerie, « ses exigences de qualité de réalisation des exemplaires en bronze de ses sculptures démontrent un infini respect de son Œuvre et des Collectionneurs ».
Un univers poétique des animaux
« Les animaux de Daniel Daviau sont curieux, paisibles, gourmands, goguenard, animaux familiers des rêves d’enfants, animaux portant tout le parfum des terres lointaines sinon oubliées, ils vous regardent, nullement inquiets, assurés de leur pérennité et solidement campés chacun selon son caractère ou sa réputation, dans un dessin aussi avare de fioritures qu’il est quintessentiel de son sujet.
La démarche de ce jeune sculpteur, que chaque œuvre nouvelle vient rappeler, est suffisamment singulière pour permettre d’ores et déjà de reconnaître une facture Daviau. »
—— Jacques-Philippe Wapler, Conservateur de la Fondation Edouard et Maurice Sandoz
Nul besoin de préciser combien Daniel Daviau est sensible à l'équilibre de la planète et que ses sculptures mettent l'accent sur la relation entre la nature et l'humain. Bien qu’il soit très heureux que son travail puisse susciter le respect des animaux et de la nature, ceci n'est pas sa mission première. Il fait simplement ce qu'il lui tient à cœur. Et pourtant, ses œuvres sont sûrement des témoignages puissants, exprimant une certaine tendresse et complicité ; elles nous rappellent les liens établis entre les humains et les animaux - non seulement nous partageons notre planète, mais aussi nos « âmes ».
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